Humble, beau, intelligent... une soirée avec ML
J'espère, j'espère, oh oui j'espère, c'est mon caractère. Après une courte nuit de sommeil où je pense à vous souvent, je me souviens de tout, je dois bien vous avouer que lorsque le réveil a sonné à 6h ce matin, je pensais plutôt à courir dans les tournesols, marcher dans les champs de blé, j'avais plutôt en moi le goût de la liberté, une envie de grande Ourse et de grande muraille. Je n'avais vraiment pas envie de sortir de ce lit, je savais que dehors, il faisait froid, rue des acacias. Mais je savais aussi que mon kiné m'attendais et je lui avais promis de lui raconter ma soirée passée avec celui qui a les yeux revolver et le regard qui tue. Avec mes cop's, on est arrivées assez tôt dans cette petite salle de village où l'artiste était attendu. Je vous passe l'épisode où on s'est installées au 7è rang, pensant avoir les places qui commencent par la lettre G. On n'avait pas perdu nos langues, on n'avait pas perdu nos clés, on a juste perdu le nord, la tête, un soir d'hiver... Et, quand ce couple est arrivé avec des billets portant (presque) le même numéro que nous, nous avons réalisé que nous étions au rang GI, c'est à dire dans les gradins. Certes, les fauteuils rouges étaient très confortables là-haut mais nous étions au fond de la salle... heureusement petite ! C'est ça la France, on est tous des frères selon les déclarations, enfin je pense, faut jamais les oublier les trois qui terminent en té. Bref ! Et moi, je rêvais qu'il me parle des simples choses, qu'il m'emmène à l'opéra, qu'il m'offre des roses et des camélias. (bon, à la maison, je n'ai pas à me plaindre !) En tout cas, Marc Lavoine nous a donné une petite leçon de vie. Humble il était. A méditer : tous les jours venir au monde, tous les jours à chaque seconde, tous les jours donner le jour à la vie. Aujourd'hui, j'ai découpé la photo dans Voque le magasine, j'ai découpé la photo et je l'imagine... Enfin, la photo (l'affiche du concert), c'est plutôt mon oncle qui me l'a décrochée en sortant de la salle. Merci à lui. Donc, un concert en acoustique, complètement différent de celui qu'on est allés voir l'an dernier avec Dédé. Ah, que le temps passe ! Passent les jours et passent les semaines, le temps passe et sous le pont Mirabeau coule la Seine. En parlant de la Seine : aux filles, on leur a promis qu' on ira, tu verras, la semaine prochaine, sur les bords de la Seine. Dans ce monde où n'avons plus le temps, plus une minute à nous, on va essayer de se poser un peu et de profiter des instants précieux qu'on sait apprécier (surtout quand notre quotidien, et là, je parle pour mon professionnel du moment, n'est franchement pas très drôle). On va essayer de faire comme les paroles de cette chanson que j'aime beaucoup : je m'assoie sur tes bancs, je regarde tes monuments, je trinque à la santé de tes amants, Paris Paris, combien, Paris tout c'que tu veux. J'adore cette ville et cette escapade avec Maman dans nos bagages nous permettra de retrouver ma Marraine et peut être de faire la connaissance de sa toute nouvelle petite fille. On va essayer de faire slowly. Tout va si vite sur Terre, tout va si vite ici bas, la vitesse de la lumière, ça ne m'interesse pas, slowly, lovely, la vie.
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