eT PuIS RieN
Quand on me demandait ce que je faisais pendant mes vacances, je répondais "rien". Qu'est ce que c'est bien de ne rien faire. Même si rien n'est pas vraiment rien. Quelques futilités, utiles ou pas. Pas de réveil. De la luge et pas de réveil. De la cuisine et de la télé un peu (je ne suis pas addict), avec des émissions enregistrées et enfin regardées. Et puis rien. Un ou deux rendez-vous médicaux. Les copines des filles. Un goûter chez Mamie. Se lever tard. Prendre le temps de lire. Et puis rien. Prendre le temps de discuter avec mes enfants et en avoir souvent un petit troisième à la maison. Et puis le redonner à ses parents le soir. Aller retrouver Mister Dédé à son boulot, redécouvrir le graphisme des conteneurs. Et puis rien. Une 1/2 voire 3/4 de journée en pyjama. Du point de croix. Inviter des amis à dîner et essayer de nouvelles recettes. Se reposer. Bloguer aussi. Partir deux jours à quatre. Passer la frontière. Profiter un peu et dormir chez des amis, apprendre une bonne nouvelle. Rien n'est finalement pas rien. Faire du ménage, même pas. Pas un soupçon de devoirs non plus. Faire de la pâtisserie, oui. Organiser une soirée jeux avec des amis et faire des crèpes. Et aussi accueillir le gamin que je gardais étant adolescente, et réaliser qu'en 25 ans, les choses ont changées. Il est marié et termine ses études de pédiatre. C'est bizarre. Et puis rien. Rester au lit un peu plus longtemps que d'habitude. Prendre de longs petits déjeuners. Presser des oranges et faire du vrai chocolat maison. Remplir la cuve à mazout et payer. Et puis rien. Se balader et tout simplement apprécier. Apprécier parce que demain, c'est lundi.